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Je me pose la question de la séparation

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Qui ne s'est jamais entendu dire  "Cette fois-ci, je fais mes valises et je pars" ?

 

L'envie de partir, de tout quitter, femme, mari et enfant(s). Cette petite voix qui se faisait dans un premier temps discrète occupe peu à peu tout votre espace psychique et vous perturbe quotidiennement. 

 

L'envie de partir correspond-elle à un fantasme qu'il se faudrait de comprendre ou est-elle la réponse à une situation conjugale qui ne peut plus durer ?

 

Quand une crise se profile, partir, le plus vite possible peut apparaître comme une solution : la situation n'est pas confortable, on préférerait ne pas la vivre, ou la voir déjà loin derrière soi. Mais le couple peut-il balayer en quelques semaines ou quelques mois plusieurs années de vie commune, cesser de croire en leurs projets, ne plus accompagner à deux sous un même toit l'enfant désiré ?

 

Nous vous proposons de vous accompagner, en entretien individuel, conjugal ou familial afin de vous permettre de prendre le temps de comprendre ce qu'il se passe. Mettre des mots sur les souffrances, les non-dits, semble être une attitude constructive et responsable avant de prendre une décision de rupture officielle. 

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Quand la question de la séparation se pose

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  • Accompagnement du couple : « Nous nous posons la question de la séparation : nous avons besoin d'être accompagnés dans notre réflexion. »

 

  • Accompagnement individuel : « Je me pose la question de la séparation, j'ai besoin d'être accompagné pour comprendre ce que je vis. »

 

 

L'enfant n'a pas à être mis au courant de vos préoccupations personnelles et conjugales. Cette démarche doit être strictement réservée à l'intimité du couple au risque de faire vivre à votre enfant des questionnements anxiogènes et déstabilisants qu'il n'a pas à porter.

 

 

Prise de décision : on continue.

 

  • Accompagnement du couple : relecture de l'histoire du couple, verbalisation des affects, frustrations et non-dits, soutient à la parentalité, relecture et organisation nouvelle des frontières ( conjugales / parentales, vie professionnelle / vie familiale...)

 

  • Accompagnement individuel du conjoint : "Mon conjoint ne veut pas venir".  Nous vous accompagnons de façon individuelle dans une relecture de votre histoire personnelle et conjugale. Quand l'un des conjoints se remet en question, il pousse le couple à se positionner de façon nouvelle. Un accompagnement seul reste ainsi un bon levier d'évolution en période de crise conjugale. 

 

  • Accompagnement de la famille avec le / les enfant(s) avec deux conseillères conjugales : nous pouvons vous recevoir en famille. Le couple et les enfants seront dans un premier temps reçus séparément par deux conseillères différentes. Nous vous ferons notamment travailler sur les places de chacun et sur le lien à l'autre : la place d'époux et de père, la place d'épouse et de mère, la place de chacun dans la fratrie, la place de chacun dans la famille, distinction sphère conjugale et sphère parentale. Un ou plusieurs entretien(s) viendront clore ce parcours.

 

Prise de décision : on se sépare.

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  • Accompagnement du couple :

« Nous avons besoin de nous séparer paisiblement, de nous dire des choses. »

 

  • Accompagnement individuel du conjoint :

« J'ai besoin d'être accompagné, je ne sais plus où j'en suis, je me sens abandonné, je culpabilise, je souffre. »

 

  • Accompagnement de la famille avec le / les enfant(s) :

Accompagner la famille, parents et enfant(s) dans l'annonce de la séparation à l'enfant.

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Et les enfants ?

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Les enfants sentent et observent ce qui se vit entre les parents. Les disputes à répétitions susciteront chez eux des questions, bien souvent des angoisses. Les parents doivent être honnêtes et cohérents : parler à son enfant de la situation ne signifie pas non plus tout dire.

 

 

A la question « Est-ce que vous allez divorcer ? » il faut pouvoir répondre « Ecoute, en ce moment c'est compliqué, on t'expliquera plus tard ». En acceptant d'entendre la parole de l'enfant, le parent autorise son questionnement, reconnaît sa tristesse. C'est déjà un premier soulagement : les tensions que l'enfant sentait sont bien réelles, il ne s'est pas trompé. Aux parents de le rassurer en l'entourant de toute leur affection de parent.

 

En effet, dans ces moments de tumultes conjugaux, les parents doivent rappeler à leur enfants qu'ils n'y sont pour rien et que cela ne viendra pas changer leur amour de parent. Mais aussi, charge à eux de respecter les frontières établies entre ce qui se vit entre eux et ce qui ce vit avec l'enfant : les enfants n'ont pas à être témoins des disputes et tensions, et si cela peut arriver, les parents doivent faire en sorte que ce soit le moins souvent possible.

 

Dans cette perspective, les parents doivent faire un réel effort de cloisonnement : certains propos ne pourront pas être tenus devant leur(s) enfant(s), au risque de les précipiter dans des conflits de loyauté, « Je soutiens maman, mais j'aime papa, comment je fais ? », ou dans des rôles de consolateurs qu'ils n'ont pas à assumer « Je dois être très sage pour faire plaisir, je dois consoler papa ou maman... ».

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Ces conflits sont source d'une grande insécurité affective pour l'enfant dont les conséquences pourront se manifester par des manifestations psychosomatiques par exemple.

 

Ainsi, quand la situation devient difficile, les parents pourront trouver auprès d'un professionnel un espace de parole possible. C'est pourquoi il ne faut pas hésiter à se faire aider même quand la question de la séparation n'est pas d'actualité.

 

S'interroger sur une possible séparation est une étape parfois nécessaire pour faire avancer un couple dans une situation de crise. Cela ne veut pas dire que le couple va se séparer, mais cela signifie que les conjoints ont évolué et qu'ils doivent penser de façon nouvelle leur façon de vivre et d' « habiter » leur couple.

 

 

 

Concrètement :

 

  • Ne pas mentir et ne pas tout dire.

  • Différer, si besoin, une réponse ou faire appel à une tierce personne.

  • Autoriser l'enfant à exprimer son ressenti, l'aider à le verbaliser.

  • Reconnaître et dire qu'un papa et une maman peuvent se disputer.

  • Respecter les places de chacun : les adultes et les enfants.

  • Assurer son enfant de son amour inconditionnel.

  • Adapter son langage à l'âge de l'enfant.

 

 

Nous vous accompagnons dans vos questionnements.

Penser une crise s'est s'autoriser à faire vivre les mouvements qui nous habitent pour mieux les dépasser. Cela ne veut pas dire se séparer. Mais en acceptant de vivre une crise, aussi douloureuse soit-elle, les solutions émergeront plus facilement et paisiblement, rendant une possible élaboration de ce qui pourra se vivre dans l'avenir.

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